Un arrêté du 10 novembre 2012 affine le modèle de calcul des consommations conventionnelles des logements utilisé pour la réalisation des DPE.
Les principales évolutions de la méthode sont les suivantes :
- détermination du coefficient de réduction des déperditions en fonction des caractéristiques précises des locaux non chauffés pris en compte ; ― amélioration de la prise en compte des masques et apports solaires ;
- ajout de matériaux et d'équipements à la bibliothèque de données d'entrée ;
- remplacement des coefficients de déperditions par renouvellement d'air par une méthode de calcul précise faisant intervenir des données d'entrée exigées par ailleurs ;
- variation du coefficient d'intermittence en fonction du type de bien diagnostiqué et de l'équipement principal de chauffage ;
- mise en place d'un module de calcul automatique des puissances nominales pour les chaudières individuelles et pour les pompes à chaleur ;
- amélioration du calcul des rendements des systèmes à partir de leurs puissances ;
- traitement de configurations particulières ;
- calcul automatique des abonnements d'électricité à partir de la puissance électrique de chauffage ;
- de nombreuses explications sur les scenarii conventionnels et des méthodes à suivre dans le cas de situations moins courantes.